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Le gazoduc Nigeria-Maroc, une priorité absolue pour le président Bola Tinubu

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Le président nigérian Bola Tinubu est fermement engagé dans le projet de gazoduc Nigeria-Maroc de 25 milliards de dollars, a affirmé le sénateur nigérian Jimoh Ibrahim mercredi, lors de la session exécutive de l'Union parlementaire africaine à Casablanca.

Ibrahim a déclaré que le projet est une priorité absolue pour Tinubu, qui réévalue les initiatives d'infrastructure en suspens afin d'accélérer leur achèvement. «Ce projet devrait créer des milliers d'emplois, stimuler le développement industriel et numérique, et contribuer à un avenir énergétique plus durable pour les pays participants», a-t-il expliqué.

Le projet de gazoduc Maroc-Nigeria prend de l'ampleur grâce à un soutien financier récent et significatif des Émirats arabes unis. Parmi les autres grands bailleurs de fonds figurent la Banque européenne d'investissement, la Banque islamique de développement et le Fonds de l'OPEP. La société chinoise Jingye Steel a obtenu le contrat pour fournir les matériaux nécessaires.

L'initiative vise à diversifier les routes d'exportation, réduire le torchage de gaz et transformer le paysage énergétique régional. Les États-Unis ont également exprimé leur intérêt à investir dans le projet.

Le Maroc a achevé les études de faisabilité et d'ingénierie pour le gazoduc de 5 660 km, qui traversera 13 pays africains. Les premières livraisons de gaz sont prévues pour 2029. Une coentreprise entre Rabat et Abuja a été formée pour superviser la mise en œuvre.

Lino Aydan
Date : le 24 mai 2025 à 07h52
Le mirage du gazoduc Nigeria-Maroc face à la réalité du projet transsaharien Le Maroc s’illustre une fois de plus comme le champion mondial de la communication illusionniste. Plus un mensonge est gros, plus il a des chances d’être cru : l’exemple du gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) en est l’illustration parfaite. Promesses d’accès à l’Atlantique pour les pays sahéliens, projets d’intégration régionale… Il s’agit d’une mythomanie nationale élevée au rang de stratégie. Derrière le battage médiatique du NMGP, c’est pourtant le gazoduc transsaharien Nigeria-Algérie (TSGP) qui se distingue comme l’option la plus réaliste, économique et efficace pour le Nigeria. Un coût nettement plus avantageux Le TSGP est estimé à 13 milliards de dollars, soit quasiment deux fois moins que les 25 milliards annoncés pour le NMGP. Cette différence s’explique par un tracé plus court (4 100 km contre 5 600 km), l’absence de tronçon sous-marin, et la disponibilité d’infrastructures gazières déjà opérationnelles en Algérie. Une faisabilité bien plus concrète L’Algérie dispose d’un réseau gazier interconnecté avec l’Europe (Medgaz, Transmed, ainsi que deux autres projets en phase terminale), et d’une expertise reconnue dans le domaine des hydrocarbures. Le Nigeria pourrait ainsi se connecter rapidement au marché européen, sans passer par treize pays aux infrastructures inégales et aux contextes politiques instables. Une gouvernance simplifiée pour une meilleure efficacité Le TSGP repose sur une coopération tripartite claire et ciblée entre le Nigeria, le Niger et l’Algérie. À l’inverse, le NMGP multiplie les partenaires, les incertitudes, et les risques de retards ou de surcoûts. Le projet marocain dépend en outre fortement de financements et de décisions extérieures. En somme, derrière le vernis médiatique du NMGP, c’est bien le projet transsaharien qui représente pour le Nigeria un choix stratégique rationnel, fondé sur des bases solides et un partenariat crédible.
bouza75
Date : le 23 mai 2025 à 08h42
Il ne faut pas être dogmatique et faire comme les fous de l'est en se sabordant inutilement. Si le Nigeria appui et investi dans le projet, c'est bon pour lui mais c'est également excellent pour le Maroc qui en tirera des dividendes très important, en terme de royalties bien sur, de retombées économiques sur son industrie mais surtout de soft power. En effet tous ces pays en investissant dans ce projet monumental reconnaissent de fait la souveraineté du royaume sur ce territoire. Une fois que le gaz circulera, cette souveraineté sera devenue incontestable pour les africains concernés tout comme pour les européens concernés.
Citation
Benoona à écrit:
Le Nigeria veut le beurre et l'argent du beurre. "Le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit." Si le Nigeria et la Mauritanie pensent que le Maroc aura une relation normale avec eux tout en reconnaissant les ordures, ils font une erreur. C'est une erreur de jugement, car le Maroc considère toute reconnaissance d'entités contraires à sa position sur le Sahara comme un obstacle à la normalisation des relations. Pour le Maroc, le Sahara est non négociable, et tout pays qui continue à reconnaitre zabaloun ou à remettre en question l'intégrité territoriale du Maroc est vu comme un frein à l'établissement de partenariats solides et significatifs.
Axis.7
Date : le 22 mai 2025 à 22h04
L'UE devrait se saisir plus avant de ce projet qui, outre de diversifier ses approvisionnements strategiques face aux risques geopolitiques en Europe centrale et à la non fiabilité et instabilité du pouvoir algerien, contribuera au developpement d'Etats africains pourvoyeurs d'immigrations irregulières.Avec tous les risques securitaires dont la pauvreté et l'absence de perspectives sont le terreau.
Respect#
Date : le 22 mai 2025 à 18h59
Il se réveille celui-là
Benoona
Date : le 22 mai 2025 à 18h39
Le Nigeria veut le beurre et l'argent du beurre. "Le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit." Si le Nigeria et la Mauritanie pensent que le Maroc aura une relation normale avec eux tout en reconnaissant les ordures, ils font une erreur. C'est une erreur de jugement, car le Maroc considère toute reconnaissance d'entités contraires à sa position sur le Sahara comme un obstacle à la normalisation des relations. Pour le Maroc, le Sahara est non négociable, et tout pays qui continue à reconnaitre zabaloun ou à remettre en question l'intégrité territoriale du Maroc est vu comme un frein à l'établissement de partenariats solides et significatifs.
Dernière modification le 24/05/2025 07:52
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