En 2012, l’ancien «ministre de la Défense» du Polisario, Lamine Ould El Bouhali avait reconnu dans des déclarations à un quotidien espagnol qu’une dizaine de jeunes sahraouis avaient rejoint les groupes terroristes au Sahel. Cinq ans plus tard, le phénomène a pris des proportions inquiétantes au point qu’un média du Polisario lui consacre un long article. Détails.
Le gouvernement cubain n’a pas encore adressé un message rassurant le Polisario suite à la normalisation de ses relations avec le Maroc. La mission a plutôt été confiée au parti communiste cubain.
Comme lors de l’adhésion du Maroc à l’Union africaine, le Polisario qualifie le rétablissement des relations entre le royaume et Cuba de «victoire» de sa politique. Une version qui ne fait pas l’unanimité dans les camps de Tindouf. Les partisans de Lamine El Bouhali, en conflit ouvert avec Brahim Ghali, parlent de «déception» et accusent la direction de «vendre des chimères» à la population.