Trois ans après la conférence de Bandung de 1955, des partis maghrébins se réunirent à Tanger. Animés par les idéaux de l’unité et de l’intégration, ils appelèrent à une fédération régionale. Quelques décennies plus tard, force est de constater que ce rêve est totalement brisé.
Un document de la Central Intelligence Agency des États-Unis datant de 1985 fait référence à un discours du défunt leader libyen Mouammar Kadhafi. Dans ce discours, il a déclaré que le premier dirigeant du Polisario ne songeait pas à la création d'un État indépendant. Au lieu de cela, il travaillait à l'expulsion du colonialisme espagnol, avec l'intention de rejoindre par la suite soit le Maroc, soit
Aïcha Bent Abi Ziane, Mamat Al Farkhania, Aïcha Al Ouarghalia, Haddhoum Bent Al Hassan, Itto Ou Hammou Zayani, Aïcha Al Amrania, Daouya Al Kahli, les femmes d’Ait Atta, ou encore les Zemmouriyates. Autant de femmes ayant joué un rôle crucial dans la résistance menée contre les forces coloniales. Selon la chercheuse Assia Benadada, plusieurs noms de femmes avaient été volontairement écartés de l’histoire officielle
Le 2 mars 1956 acte officiellement la fin du protectorat français au royaume. Pendant le règne de Mohammed V, en sa qualité de roi du Maroc libre et de sultan, la fête de l’indépendance était célébrée à cette date. C'est sous Hassan II qu’il y a eu le changement qui prévaut encore aujourd’hui malgré des tentatives d’honorer ce jour en 2011.
Lors d’un conflit peu documenté, l’Armée de libération marocaine a lancé une offensive audacieuse contre la domination coloniale espagnole à Ifni et au Sahara occidental, en 1957. Elle a pu avancer dans des territoires clés et assiéger des bastions, forçant la France et l’Espagne à former une coalition militaire pour repousser la résistance, à travers l’opération Ecouvillon.
Durant les années 1950 et début 1960, Tanger fut longtemps une ville de prédilection pour les homosexuels qui fuyaient la répression dans leurs propres pays. Cependant, des années après l’indépendance du Maroc, plusieurs changements firent que les choses devinssent autrement.
Une série de podcast met en lumière le Mouvement national marocain, à travers les mémoires d’Abou Bakr El Kadiri. Membre fondateur du mouvement et parmi les signataires du Manifeste de l’indépendance, l’intellectuel a légué un récit personnel sur les bouleversements politiques et historiques du pays, que ses enfants reprennent désormais dans un format voulu accessible.
Le 18 janvier 1957, le gouverneur de Tafilalet Addi Ou Bihi marque l’histoire du Maroc en décidant de se révolter contre l’administration, contrôlée à l’époque par les militants du Parti de l’Istiqlal, alors que le royaume venait de décrocher son indépendance. Un fait historique et plusieurs versions racontent cette «rébellion berbère». L’une d’elles dénonce une